Prophecies by Nostradamus, ipsis litteris

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sábado, 17 de maio de 2008

Centuria III, 71-80

III,71
Ceux dans les isles de longtemps assiegez,
Prendront vigeur force contre ennemis:
Ceux par dehors mors de faim profligez,
En plus grand faim que jamais seront mis.
III,72
Le bon vieillard tout vif enseveli,
Pres du grand fleuve par fausse souspeçon:
Le nouveau vieux de richesse ennobli,
Prins a chemin tout l’or de la rançon.
III,73
Quand dans la regne parviendra le boiteux,
Competiteur aura proche bastard:
Lui & le regne viendront si fort roigneux,
Qu’ains qu’il guerisse son faict sera bien tard.
III,74
Naples, Florence, Favence & Imole,
Seront en termes de telle fascherie:
Que pour complaire aux malheureux de Nolle,
Plainct d’avoir faict à son chef moquerie.
III,75
Pau, Verone, Vicence, Sarragousse,
De glaives loings terroirs de sang humides:
Peste si grande viendra à la grand gousse,
Proche secours, & bien loing les remedes.
III,76
En Germanie naistront diverses sectes,
S’approchant fort de l’heureux paganisme,
Le coeur captif & petites receptes,
Feront retour à payer le vrai disme.
III,77
Le tiers climat sous Aries comprins,
L’an mil sept cens vingt & sept en Octobre:
Le Roy de Perse par ceux d’Egypte prins:
Conflict, mort, perte: à la croix grand opprobre.
III,78
Le chef d’Escosse avec six d’Alemaigne,
Par gens de mer Orienteaux captif:
Traverseront le Calpre & Espaigne,
Present en Perse au nouveau Roy craintif.
III,79
L’ordre fatal sempiternal par chaisne,
Viendra tourner par ordre consequent:
Du port Phocen sera rompu la chaisne,
La cite prinse, l’ennemi quant & quant.
III,80
Du regne Anglois l’indigne dechassé,
Le conseiller par ire mis à feu:
Ses adherans iront si bas tracer,
Que le bastard sera demi receu.

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